Une fracture du genou désigne une cassure ou un éclatement partiel ou complet d’un ou plusieurs os composant l’articulation du genou : le fémur distal, le plateau tibial ou la rotule (patella). Ce type de lésion peut résulter d’un traumatisme direct (accident de la route, chute, choc sportif) ou d’un stress mécanique important, notamment chez les personnes âgées souffrant d’ostéoporose. Une fracture du genou peut entraîner des douleurs sévères, un gonflement important et une perte immédiate de la fonction du genou. En fonction du type et de la gravité de la fracture, le traitement peut être conservateur (immobilisation) ou chirurgical. Une prise en charge adaptée, incluant un suivi orthopédique et de la physiothérapie, est essentielle pour assurer une bonne récupération.
Le diagnostic est clinique devant une douleur aiguë de la face antérieure de la cuisse associée à une impotence fonctionnelle et un déficit d’extension active du genou. La palpation retrouve souvent une encoche supra-patellaire (signe de Poirier) et la mobilisation passive est douloureuse.
Les radiographies standards éliminent une fracture de la patella ou des épines tibiales. L’échographie et l’IRM précisent la topographie de la rupture (complète ou partielle) et l’état du tendon.
Comprendre la fracture du genou
Le genou est une articulation complexe composée de trois os principaux : le fémur (os de la cuisse), le tibia (os de la jambe) et la rotule. Une fracture peut affecter :
Le fémur distal : souvent causée par des traumatismes à haute énergie.
Le plateau tibial : impactant la surface portante de l’articulation tibiale.
La rotule : typiquement due à un choc direct sur le genou fléchi.
La fracture peut être fermée (la peau reste intacte) ou ouverte (l’os traverse la peau), ce qui complique la prise en charge. La stabilité articulaire, l’alignement des os et l’atteinte du cartilage déterminent la gravité de la blessure.
Le diagnostic est clinique devant une douleur aiguë de la face antérieure de la cuisse associée à une impotence fonctionnelle et un déficit d’extension active du genou. La palpation retrouve souvent une encoche supra-patellaire (signe de Poirier) et la mobilisation passive est douloureuse.
Les radiographies standards éliminent une fracture de la patella ou des épines tibiales. L’échographie et l’IRM précisent la topographie de la rupture (complète ou partielle) et l’état du tendon.
Symptômes fréquents
Douleur intense et immédiate
Gonflement rapide
Incapacité à marcher ou à porter du poids
Déformation visible (dans les cas graves)
Ecchymoses ou plaies ouvertes (en cas de fracture ouverte)
Options de Traitement
Le traitement dépend de plusieurs facteurs : le type de fracture, son déplacement, l’âge du patient, son niveau d’activité et ses antécédents médicaux.
Traitement conservateur
Utilisé principalement pour les fractures non déplacées :
Immobilisation par attelle, genouillère ou plâtre
Appui partiel ou interdit selon les recommandations médicales
Physiothérapie progressive dès la consolidation osseuse
Traitement chirurgical
Nécessaire pour les fractures déplacées, instables ou ouvertes. Les techniques peuvent inclure :
Ostéosynthèse : fixation par vis, plaques ou clous pour stabiliser les fragments osseux
Réparation des tissus mous (ligaments, cartilage, capsule articulaire)
Arthroplastie partielle ou totale (rare, chez les personnes âgées avec atteinte articulaire sévère)
Récupération et rééducation
Le processus de guérison d’une fracture du genou est long et exigeant, pouvant durer plusieurs mois.
Phase de consolidation
Repos et immobilisation initiale (4 à 6 semaines en moyenne)
Surveillance radiologique régulière
Prévention des complications : thromboses veineuses, raideur articulaire
Rééducation
Mobilisation progressive encadrée par un physiothérapeute
Renforcement musculaire du quadriceps et des muscles postérieurs
Travail de la proprioception pour retrouver l’équilibre et la stabilité
Réintégration progressive à l’effort et aux activités quotidiennes
La reprise complète des activités sportives ou professionnelles dépend de la gravité initiale de la fracture et de la discipline du patient pendant la rééducation.
Vivre après une fracture du genou
Avec une prise en charge rigoureuse et une rééducation bien conduite, la majorité des patients retrouve une autonomie satisfaisante. Toutefois, certaines limitations peuvent subsister, notamment chez les patients plus âgés ou ceux présentant des atteintes articulaires sévères. Il est parfois nécessaire d’adapter ses habitudes de vie ou ses activités physiques.
Quels sont les risques ?
Comme toute blessure osseuse importante, une fracture du genou peut entraîner certaines complications :
- Pseudarthrose (non consolidation de l’os)
- Arthrose post-traumatique
- Raideur articulaire persistante
- Infection (notamment après chirurgie)
- Perte de mobilité à long terme
- syndrome des loges (augmentation de la pression dans une loge musculaire)
La fracture du genou est une blessure sérieuse qui nécessite une attention médicale rapide et un traitement individualisé. Grâce aux avancées en imagerie, en chirurgie orthopédique et en rééducation, le pronostic est souvent favorable. Une prise en charge coordonnée entre le chirurgien orthopédiste, le physiothérapeute et le médecin traitant permet de retrouver un bon niveau de fonction, de réduire la douleur et d’éviter les séquelles.
Dr Richard vous revoit régulièrement la première année pour adapter votre rééducation et prévenir ces complications.
N’hésitez pas à le contacter ou à consulter votre généraliste en cas d’évolution inhabituelle. L’équipe soignante se tient à votre écoute pour optimiser votre récupération.